lundi 23 novembre 2015

LE CAPTAGON LA DROGUE QUI AIDE A TUER DE SANG-FROID.

                         
           
                                         L’armée arabe syrienne a saisi en deux jours une voiture pleine de comprimés
                                                      de Captagon et un camion-citerne en contenant une tonne.



 LE CAPTAGON LA DROGUE QUI AIDE A TUER DE SANG-FROID.

Le jeune tunisien, âgé de 26 ans, Seifeddine Rezgui tue de sang-froid 39 personnes le 26 juin 2015 à Sousse en Tunisie. L’autopsie révèle que ce terroriste était sous l’emprise du CAPTAGON.

Cette drogue possède diverses propriétés, elle a un pouvoir dopant, elle accélère le rythme cardiaque, la concentration et la vigilance et réduit la sensation de fatigue. Le Captagon est adapté au combat puisqu’il procure une puissance musculaire sans fournir d’efforts et celui qui en consomme se sent invincible. Ses effets secondaires sont multiples, état dépressif et psychose. Cette drogue permet aux terroristes d’être déshumanisés et d’agir froidement, ses effets sont pourtant momentanés puisqu’ils durent entre une heure et une heure et demi. D’ailleurs les otages à Paris ont senti un changement d’humeur de la part des terroristes qui au début semblaient déterminés mais au bout des 3 heures de prise d’otages, les assaillants commençaient à avoir peur des forces de l’ordre.

Un jeune homme accro au Captagon explique : «Tu oublies les gens, tu hallucines, les choses vont mieux, tu as tellement d’idées, tes pensées s’améliorent. C’est comme si les gens n’existaient pas». Un psychiatre le décrit ainsi : «Il prodigue une sorte d’euphorie. Vous êtes bavard, vous ne dormez pas, vous ne mangez pas, vous avez la forme». Un officier de la brigade des stupéfiants de Homs en Syrie déclare : «Nous les frappions, et ils ne ressentaient pas la douleur. Certains riaient même alors que nous leur donnions des coups très forts. Nous les laissions pendant 48 heures, le temps que les effets du captagon ne s’estompent, puis les interrogatoires étaient plus faciles.» Les soldats kurdes rapportent que les combattants de DAESH ne tombaient qu’à la « sixième balle ».

Ce produit utilisé depuis la seconde Guerre Mondiale agit sur le système nerveux central, c’est-à-dire sur les neurones, influant sur la perception, la conscience, le comportement, ainsi que sur les sensations. Le Captagon est un excitant pour le système nerveux central et un stimulant des activités psychiques et physiques.

Cette folie destructrice vient inéluctablement de la consommation de cette drogue qu’il faut absolument éradiquer. Les consommateurs de cette drogue se sentent persécutés, ont des hallucinations visuelles, sonores qui conduisent irrémédiablement à des actes de violences barbares.
D’après Marc Valleur, médecin psychiatre, chef de l’hôpital Marmottan à Paris, spécialiste en addictologie ainsi que membre de la Commission interministérielle des stupéfiants et des psychotropes ; à long terme, le « médicament » rend complètement « cinglé ».

Ainsi, les djihadistes ne sont pas motivés par des préoccupations religieuses, mais par la recherche de plaisirs immédiats. Ils sont principalement recrutés parmi les voyous, les délinquants et également dans les prisons.

Fabriqués dans un laboratoire en Bulgarie, le Captagon est maintenant produit dans tout le Proche-Orient, y compris sur le territoire syrien.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire